voyage au bout du monde: la Nouvelle-Zelande

Le 3 fev.

L’arrivee dans la baie de Picton, le “checkpoint” pour tous les gens qui voyagent dans l’ile du Sud nous a encore emerveille: le ferry slalome entre les iles qui paraissent desertes mais qui ne le sont pas, au milieu du bush prêt des plages on peut appercevoir des habitations de riches et chanceux proprietaries qui se rendent chez les voisins en bateau… c’est pas beau ca?!

         Puis en sortant du ferry nous avons pris un café dans un bar a tourists avant de reprendre la route pour Nelson une des rares grandes villes de l’ile du Sud etape avant le parc regional de Abel Tasman.

C’est après plusieurs heures de recherches en arrivant aux frontieres du parc que nous trouverons un endroit pour camper.
           Le repas du soir est (Presque) offert par la mer, moules et coques, on peut meme dire qu’en ce moment a chaque repas nous mangeons quelques fruits de mer tout frais de nos peches et c’est vachement agreable ca!
Ce premier soir nous avons aussi rencontre 4 Israeliennes qui nous ont offert des biscuits (je doute de l’importance de ce detail) et nous ont appris a ecrire nos noms en hebreux, du moins elles nous ont montre.

           Hier nous avons passé une journee de repos. Le ciel etait nuageux et la maree basse. Seul le camping etait agite, je m’y suis infiltre comme un voleur pour prendre une douche, j’avais calcule mon coup, repere les lieux et lorsque je me suis retrouve dans la cabine de douche rien ne pouvait plus m’arreter… sauf le compteur payant mais pour 1$ les 6 minutes que j’aurai presque paye X10 s’il avait fallu, c’etait du luxe!

          Comme il n’y a aucun circuit qui fait une boucle autour de Abel Tasman, et comme il n’existe pas de bus pour la liaison retour au point de depart mais seulement des aquataxis hors de prix nous avons repris la route hier soir pour Totaranui de l’autre cote du parc en bord de mer.
Il a donc fallu repasser dans les terres pour contourner le parc et nous sommes passé a cote des vignobles de la region (le Marlborought) tant repute, ici les vignes sont taillees fines, je veux dire en rangees hautes mais fines.
D’ailleurs les pommiers aussi ont des tailles particulieres, et puis il y a des cultures de kiwis et aussi de genre de groseilles ou baies dans le genre qu’ils font pousser sur des fils verticaux…
            

           Bref en suivant la bord de mer on a vu en contrebas des gens qui faisaient un feu sur la plage ce qui nous a immediatement donne envie.
On est donc descendu sur la plage, parle a une fille restee seule prêt du feu si ca la genait pas trop qu’on fasse notre feu plus loin et avons choisi une petite crique de sable et rochers tailles comme des bancs a l’abri des regards.
On a creuse un trou a coup de tongue et prepare un joli feu et quand les braises ont ete pretes on a sorti nos epis de mais et poivron a faire griller et notre fidele vin rouge of Auckland. On a aussi fait griller les restes de la peche de l’apres midi: les coques directement dans la poiles avec un peu d’eau de mer qui s’ouvrent une par une sous la chaleur des braises, et avec ca un ciel etoile a peine degage des nuages de l’apres midi.

         Apres le repas on a rejoint le couple de metaleux qui etaient la avant nous, ils nous ont invite a partager leur feu et meme si on prevoyait de se coucher tot pour marcher le lendemain on est reste avec eux a discuter et passer la soiree avec en fond musical du HardCoreTrashMetal.
On les a quittes vers 1h30 et avons rapproche la voiture de l’embouchure du chemin de rando.

Forcement ce matin on s’est leve un peu tard.
Le parking presque vide en arrivant la nuit s’etait considerablement rempli.
Petit dej et puis en route pour une petite balade le long des plages d’Abel Tasman. En plus il fait un temps superbe aujourd’hui.

C’est super beau; il y a des plages tres plates et tres longues ce qui laissent a maree basse des champs de sable gluants et quelques bateaux echoues la qui attendent le retour des flots.
On traverse les baies de banc de sables en banc de sable avec des fois de l’eau tiede jusqu’au genoux, c’est agreeable de marcher dans le sable plein d’eau, on croirait que la plage a ete montee en neige avec des blancs d’oeufs.
Il y a des plages avec que des rochers sur lesquels on peut trouver le repas du soir.
Il y a encore d’autres plages ou le sable blanc se melange au sable noir, l’effet est super.
Et puis il y a la plage ou nous sommes maintenant.
Une crique avec des rochers a gauche d’ou j’ai pu sauter dans l’eau (mais les rochers sont un peu coupants, si c’est a refaire s’il vous plait!) un gros rocher avec des arbres qui sort de l’eau, et tout de suite en entrant dans l’eau 80cm ou 1m d’eau claire transparente…

Lundi 4 fevrier

A l’heure ou j’ecris je suis dans un bus amenage en salle a manger et le bruit de la pluie devient plus fort que la voix de Baptiste.
Nous sommes arrive dans une autre communaute par le biais du wwoof et c’est encore une opportunite de circonstance……

Vendredi 8: La communaute de Tui.

J’ai ete interompu dans ma redaction voila 4 jours dons je reprend tout et je pourrai en dire davantage sur la communaute de Tui.

             Notre randonnee de Lundi autour du parc Abel Tasman etait tres jolie. Nous sommes partisvers 8h et avons commence une longue ascention a travers le bush sur les collines du parc. Il a fait tres chaud ce jour la et a partir de 10h on transpirait deja beaucoup. Une chose me tardait c’etait la baignade.
             Nous sommes redescendu a travers la jungle et ici c’est vraiment la jungle impenetrable, les fougeres mesurent 12m, les arbres sont immenses et des plantes poussent dessus, une fois trop vieux il tombent et sont envahis par une nouvelle vegetation, il y a des liannes solides qui poussent abondement dans tous les sens ce qui rend le chemin seul praticable, je veux dire pas possible de parcourir 2m en hors piste.
                Toute cette vegetation rend ces sous bois frais et ombrages ce qui etait agreeable aux alentours de midi lorque le soleil tape vraiment fort.
Nous nous sommes arêtes a l’ombre des rochers pour casser la croute sur une des innombrables plages magnifiques que propose le parc.

Baignade obligatoire en apero et mini sieste le temps de secher en digestif!

L’apres midi on a joue a pile ou face, non, a la courte paille en fait le chemin pour rentrer, le bush pour moi et le cap pour Ba’ (ca m’enerve il marche plus vite que moi dans le sable et les rochers) et j’ai perdu mais j’ai pas regrette: Separation Point, le cap est habite par des otaries.
Il faut faire un bon detour et un peu d’escalade pour les voir mais surprendre ces betes dans leur habitat naturel c’est assez plaisant.
            Elles ne nous ont meme pas remarque, nous etions a une dizaine de metres d’eux, les petits s’amusaient dans une piscine naturelle dans les rochers, la mere piquait un somme sur le dos et enfin un gros nous a offert un ptit spectacle sous marin.

L’emerveillement passé nous avons repris le chemin sur les falaises, Baptiste s’est blesse le pied occupe a regarder les fougeres et nous sommes arrives au camp en fin d’apres midi.

La veille j’avais rencontre des gens d’une communaute voisine dont Baptiste m’avait parle et montre l’article dans le bouquin du wwoof.
Ce sont ces gens qui nous avaient propose de passer le soir pour un eventuel wwoof.
C’est donc comme ca que nous avons rejoint la communaute, et je parlays de circonstances, ou de chance parce que 2 wwoofers arrives le dimanche etaient partis le lundi, l’apres midi meme et nous laissaient donc 2 places libres.

Il y a 25 ou 30 personnes qui vivent ici. Les plus anciens y habitent depuis 25ans. Le principe est simple, a partir d’un certain temps de vie dans la communaute un habitant peut devenir actionnaire du trust et decider de choisir une place pour construire sa maison; avant cela il doit en louer une.
La hierarchie est un peu compliquee…

             

Sur la route de Takaka ou nous voulions voir le marche, on s’est arête a Wainui Caves. Des grottes. Il a fallu se garer au milieu d’un champ, traverser un troupeau de vaches, marcher pendant 20 minutes puis nous sommes arrives essoufles a cette enorme bouche beante au milieu du bush. On s’est mis a chanter et a hurler comme des gamins pour ecouter l’echo nous repondre. On s’est un peu avance, l’air frais et humide etait comme une bouffee d’air compte triple.
Il y avait d’immenses stalactites poussant en spirales, celle proches de l’entrée tendaient vers l’exterieur, comme si elles voulaient partir ou comme des plantes qui cherchent la lumiere du soleil.

            En tous cas cette balade nous a pris un certain temps je dirai meme un temps certain ce qui fait qu’en arrivant au marche peu avant 13h qui touchait a sa fin, bah on a pas vu grand chose. En plus, etant les seuls derniers clients potentials chaque vendeur nous regardait de maniere appuyee genre “Est ce qu’ils vont acheter quelque chose?”. Bon ensuite on a pris un petit lunch pas cher et on a fait quelques courses au supermarche et Matt soutenu par les caissieres s’est bien foutu de nous:” 40$ de bierre et de chocolat! Ca vous suffit pour survivre vous hein!?”
                Ensuite on l’a depose a son auberge de jeunesse, on s’est echange les adresses mail, echange une accolade fraternelle comme c’est la pratique un peu partout dans le monde sauf en France (mais nous on a le French Kiss!!!) et dit qu’on se reverrai peut-etre sur la route.

                        Tui fabrique des produits pour le corp, des produits de massage, et certain habitants ont des jobs a l’exterieur de la communaute, en ville ou bien ici pour leur proper compte. Chaque membre paie une redevence pour le fonctionnement de la communaute.
C’est comme un petit village, il y a une Common House au centre avec douche et WC (que nous wwoofers utilisons, mais après les particuliers en ont chez eux) salle de billard, salle informatique, bibliotheque (bien que je ne l’ai pas trouve), salle de projection, grosse cuisine et grande salle a manger (un cactus pousse dans le bois au milieu de la table!) et puis un jardin avec un trampoline. J’y ai pas encore mis les pieds… mais j’irai.
Ensuite il y a des chemins qui s’enfoncent dans la bush, chevauchant les cours d’eau par des petits ponts en bois et conduisent a toutes sortes d’habitations. Grandes, petites, en bois, en terre, en brique d’ adobbe ou en ciment… beaucoup de techniques differentes, toutes personalisees et decorees.
Il y a aussi beaucoup de bus et de caravannes amenages, moi je suis loge dans un bus c’est rigolo.
Ensuite il y a une grosse place, un gros batiment pour les grands evenements qu’organisent Tui, des repas, des fetes et des ventes, je sais pas encore bien de quoi il s’agit mais le batiment est fou et il y a aussi d’immenses genre de tentes ici pour accueillir des comcerts ou quoi…
Il y a aussi Tui Tamala, c’est un endroit pour le yoga au dessus d’une foret de pins enormes avec vue sur la mer…
                   Bref c’est grand et c’est organise: le mercredi soir par exemple il y a un grand repas a la Common House et après est organise une semaine sur deux un meeting. J’y suis alle, mais j’ai pas tout saisi.
Ce sont des discutions sur le fonctionnement de Tui et les problemes etc…
Le jeudi c’est Pot Luck, il faut preparer un repas a partager avec les autres.
                                                                                                                           Enfin voila.

Sybille et Nick sont nos hotes. Il ont 2 jeunes enfants dont 1 bebe meme. Ils louent une maison de l’autre cote ou nous sommes loges. Mais en fait on ne les a pas beaucoup vu, donc pas trop de relations pour l’instant avec eux, ils sont tres occupes.
En fait le gars avec qui on travaille c’est Keith. C’est un garc plus age mais avec qui on s’entend bien. Il vit ici depuis plus de 20 ans. Il est paye par Nick et Sybille pour la construction de leur maison et nous travaillons dur a cela pendant 4 jours de la semaine avant de profiter d’un long week-end comme en ce moment meme.
Keith est juste, clair, interessant et ne porte pas de prejuges. Losqu’il a parle lors du meeting tout le monde l’ecoutait attentivement.
                  Puis il y a Matt, un autre wwoofer avec nous. C’est un anglais de 29ans passionne d’accuponcture. On le croirait directement echappe d’une pochette d’un 33 tours des Beattles, groupe qu’il aime beaucoup en plus. Il a la London Touch you know!

Dimanche 10 Fev.

Ffffvvrrr… fff…. “Fresh fm, THE radio fresh you need! 10h50 Have a nice Sunday!”

            Fresh fm c’est la radio qu’on a trouve sur le vieux poste d’occasion a 40$ du bus.
Ils y passent de la bonne musique, tres alternative, raggae, drum and bass, electro, rock alternatif, blues, folk.

Hier nous sommes alles en ville avec Matt, mais il a quitte le campement ici, il a d’autres choses a faire. C’est dommage on commencait a bien s’entendre et puis ca nous permettai de pratiquer l’anglais plus intensivement.

                        Ensuite notre après midi a ete bien remplie: mini sieste d’abord, puis partie de basket avec Baptiste mano a mano (il a un avantage certain de 50cm!) puis on a prepare des cookies au chocolat raisins secs et d’autres noix de coco et dattes et pendant qu’ils cuisaient dans le four de la Common House ou a joue au billard.
                  On a un peu fait du trampoline                                                                                                       (backflip!!! Mais je fais attention a pas ma bloquer le dos cette fois ci!).
Et le soir on a regarde “Indiana Jones and the Last Crusade” en VO. Ca fait un mois et demi que nos yeux n’ont pas vu un ecran de television, sans compter le soir precedent, avec Matt on avait aussi regarde en VO “Le cinquieme element”.

                Voila, et aujourd’hui dimanche il pleut. Et le bus prend l’eau un peu de partout. Et y a comme une tartine de beurre de cacahuete qui m’appelle la!

            Vendredi 15 fev. Joyeuse St Valentin.

Hier soir on est sorti voir un concert.

       On a bien fait d garder les sieges de la voiture: derriere Lotta, une allemande arrivee aTui grace a William, un jurassien assez folklo qui habite Tui depus 6 ans, donc Lota, Jasper et Twan, les 2 nouveaux wwoofers qui viennent de Hollande, Nick et son frere Cameron et un autre allemand qui bossera la semaine prochaine avec nous sur le chantier, Johanes.

Le convoi quoi.

         Avec Baptiste on etait bien contentparce qu'avec tout ca on a pas encore vraiment fait la fete. Sur la route il s'est mis apleuvoir vraiment fort et en arrivant au Mussel Inn, une auberge un peu pommee au milieude nulle part l'ambianc etait au Kway sur la terrasse, les tables restantes a l'exterieur.       

J'ai rapidement rencontre un francais, Medhi, on a un peu discutte et, que le monde est petit, que la nouvelle zelande est familiale, ce type a bosser chez Andy notre premier wwoof a Kaeo, il connaissait Camille, elle nous avait d'ailleurs parle de lui mais pour que je fasse le lien direct, impossible...

Enfin le plus drole c'est que je lui ai parle du travail qu'on avait fait chez Andy, poncer les fenetres, il m'a repondu en rigolant que c'etait aussi ce qu'il avait fait un mois et demi avant nous!

Bref on a goute un peu toutes les bierres de la maison, la noire, la rouge, la blanche avec un p'tit penchant pour la rouge a choisir. Le concert etait sympa, la femme qui chantait accompagnee de sa guitare ne payait pas de mine mais elle chantait bien et elle etait drole s'interrompant pour raccorder son instrument aux beaux milieux des morceaux.

Apres j'ai rencontre un kiwi, peut etre meme un All Black a en juger par sa carrure, Scott, avec une americaine de Santa Fe, Julie. J'ai passe la seconde partie de ma soiree avec eux parce que mon cerveau a cause des bierres avait du mal a traiter les txtes rapides en meme temps que la musique. J'ai bien delire avec eux et avec une anglaise aussi, Whitney...

J'ai pas conduit au retour.

D'ailleurs Lotta, Twan et moi meme ne voulions pas partir sitot le concert fini (meme pas minuit!), mais vote a main levee nous avons perdu et sommes partis. La democratie ils ont dit!C'est ainsi qu'en rentrant au bus on a organise la resistance! Twan a sorti une bouteille d vin rouge et l'avons bu avec Lotta et Cameron.

                                                                                Aujourd'hui c'est notre jour de repos, et quand je me suis reveille il pleuvait encore fort. Je suis monte a la Common House et j'y ai vu William et Lotta travailler au jardin. Je croisque Will avait un peu les boules que sa nouvelle conquete soit sortie avec nous et qu'elle ait la tete dans le cul pour bosser!

              Samedi 23. 11h50.                                                                                                                                     Une semaine a resumer. 

      Voila, comme tous les week ends ici, il pleut. Ca ete une longue semaine qui s'est ecoulee, avec pas mal de tensions. D'abord le travail, meme s'il n'est pas super fatiguant physiquement est devenu assez chiant pour nous (Je vous invite a aller voir les photos sur le blog de Baptiste. NDMM). Et puis surtout le week end dernier, juste apres mon dernier recit le vendredi Jasper est venu nous annoncer qu'il arretait de bosser pour Nick et Sybilla, qu'il avait trouve un autre wwoof chez une autre dame de la communaute. Nous avions visite ce chantier et c'est vrai que la construction a l'air plus interessante, plus ecologique aussi, bref. Et losqu'il l'a annonce a Nick et S. ca ete assez dur pour eux, ils n'ont pas bien compris.

      Le lendemain samedi, on a fait un pic nic a Wainui Falls, il s'agit d'une superbe cascade dans le bush, pour y acceder on doit traverser un pont en cables metaliques au dessus de la riviere qui balance a la cadence de nos pas, j'adore ces ponts, il y en a plein en nouvelle zelande. En plus on m'avait confie le petitMarty que je portais sur mon dos dans le Babybackpacker.

Pour ce qui est du pic nic en lui meme on aurait vraiment dit une famille de bofs! Sybilla nous a arrete a 2 cm du chemindans la boue et on a pose les nappes par terre, les mioches braillaient, enfin bon.

Le matin meme avant de partir j'ai un peu foutu la merde en engueulant Twan et Baptiste a cause d'un probleme de vaisselle et de rangement du bus, il faut comprendre que le bus ou je dors est un endroit commun et je me suis reveille dans un tel bordel que j'ai un peu pete un boulon. Ce qui n'a rien change a part plomber l'ambiance puisque plus tard j'ai du faire la vaisselle quand meme. En fait si, ca a change quelque chose, le lendemain matin tout le monde a fait sa propre vaisselle et apres le lunch Twan s'est organise pour deserter le camp et aller habiter aux Downlodge, un endroit normalement reserve aux wwoofers de la communaute (pas ceux des habitants..). Il n'a pas supporte plus longtemps le choc des cultures.

En echange Johanes est arrive pour bosser le lundi avec nous, il est meme arrive un peu tot le matin il petait le feu, bavardait et rigolait. On s'est regarde avec Baptiste, on s'est dit "Houlala, va pas en falloir trop la!" mais Johanes est un gars tres sympa et genereux, qui se couche tot et se leve tot!

Le lundi soir apres le repas chez nos hotes toutes les semaines est organise unSharing cicle, cercle de parole. Ce lundi ils etaient malades ont annule le repas mais maintenu le cercle pour parler des recents evenements. Twan a refuse de participer ce qui a encore grossi le malaise.

Les 3 jours qui ont suivis se sont ecoules sous formes de guerre froide, les malentendus et le manque de conversation avec Twan l'antisocial de la semaine precedantes; Billiard avec Franz, un vieux de la vieille Tui, qui nous a apris les regles de ce jeu a 3 boules (2 blanches 1 rouge) qui vaut 15 fois mieux que le pool americains qu'on connait tous, films, bierres, plages, basketball et de temps en temps une pipe d'herbe chez le voisin Jurassien.

          Je ne crois pas avoir jamais parle des sandflies alors que ces insectes nous suivent tous les jours depuis le debut de nos aventures (quel irrespectueux je fais!), des mini mouches qui s'acharnent losque le temps est humide. On les sent raremenr se poser mais leurs morsures sont assez desagreables, en general elles meurent en plein festin ecrasees sous nos doigts mais elles peuvent etre tres agacantes, je veux dire, je peux facilement compter plus de 30 piqures sur chacune de mes jambes.
              Tant que je suis dans le chapitre zoologie je peux parler de mes rencontres avec les oppossums: une nuit je descendais rapidement les escaliers de la Common hause et j'en ai surpris un qui ne m'a absolument pas vu car ebloui par ma lampe, il est donc passe a un pas de moi pour se refugier sur une branche d'arbre ou j'ai pu l'observer, ebloui pas la lumiere et rassure par le silence il a carrement oublie que j'etais la (doit pas etre bien intelligent) et s'est mis a grater l'ecorce pour manger les insectes qui vivent dessous. Losque j'ai bouge pour partir il a sursaute chercher du regard autour de lui, bref pas tres malin non. Le deuxieme etait mieux encore. C'etait il y a 2 jours, tard dans la nuit j'ai voulu sortir du bus pour pisser, lorsque j'ai pousse la porte j'ai senti une resistance, avoir bouscule quelque chose qui attendait juste au pallier. Le possum m'a regarde l'air de dire" Ouais mec, ca va ou quoi!? Tu peux pas faire attention!" Je lui ai fais mes plates excuses, parti faire ce que j'avais a faire, il etait reste la. Je lui ai demandesi je pouvais lui tirer le portrait et il m'a attendu sur le gros pillier du fil a linge. Il a prit la pose. Je lui ai propose mon doigt couvert d'un linge qu'il a mordille pour gouter, j'ai fini par lui offrir une tortilla super salle et epicee qu'il a attendu que je goute (pas la meme) pour manger! Rigolo comme bestiau. Quand je repense a notre premier camping sauvage, le stress qu'un de ses congeneres nous avez mis!

L'episode de la plage Jeudi soir merite d'etre racconte...

               

  Mardi 26, 8h30

J'ai pas eu le temps de finir...

Au jour d'aujourd'hui nous sommes loin de Tui communauty, je vais en finir le recit d'autant plus que nous avons tous les 2 ressenti ce dernier week end comme le meilleur passe la bas.

Il y a des jours a la communaute ou il ne se passe rien, et d'autres riches en animation. Jeudi sont arrivesdes etudiants americains et surtout des etudiantes. J'ai assiste malgre moi a l'introduction du groupe autour d'un feu immense sous une immense tente du treefield, le grand parc a evenements de Tui, et je dis malgre moi car il s'agisait de grandes discutions sur la creation de Tui, son fonctionnement et je pouvais pas vraiment me lever et partir, je commence a connaitre ces sujets. Et surtout on devait partir faire une fete de la pleine lune sur une plage voisine, avec des percussions et des danses.

Cette fete n'a paseu lieu donc on a organise la notre, sur notre plage, avec nos percutions. Alex un wwoofer americain avec qui je me suis bien entendu et la seule personne avec qui j'ai pu joue au foot depuis 2 mois, Jasper Baptiste et moi meme, et des bierres.

Des filles nous ont rejointavec d'autres percus et elles se sont mises a jouer et a danser. Vers minuit elles se sont un peu ecartees pour se mettre a nue, puis elles ont couru vers la mer. Je sais pas si Alex et Jasper etaient au courant mais ils les avaient rejointes avant que je detourne le regard. On s'est regarde avec Baptiste. Puis sans trop se poser de questions on a suivi le groupe dans l'eau.

Avant d'y arriver j'exprimais interieurement quelques reticences... vite dissipees face a l'excitation, et droles de sensations des bulles d'air contenues dans le sable qui remontent le long des jambes a chaques pas. En fait c'etait cool!

               Baptiste  ce week end a eu le temps de faire du carving, sculter la greenstone, le Jade. C'est Nick qui lui en a donne, il fabrique des bijoux. Ba a meme eu le temps d'en sculpter 2 tres jolis, tres reussis, je suis un peu jaloux en fait.

Samedi une nouvelle wwoofeuse est arrivee, Aimee 22 ans, kiwi, et assez mignonne avec ca. Je n'ai fais connaissance avec elle que le soir , nous sommes retournes au Mussel Inn, le pub bonne ambiance. Il y avait encore plus de monde que la fois d'avant, un grand feu de camp devant la terrasse et un groupe de musiciens sympa. Bierre rouge toujours aussi bonne, on a fini par jouer aux cartes jusqu'a 1h30, ou 1h. On a passe une bonne soiree.

            Dimanche on a passe une longue matinee avec Aimee dans le bus a cause de la pluie; Cette fille voyage avec un pc, musique mais aussi un Puissance 4! (Le jeu avec les jetons qu'il faut aligner par 4 sur le panneau vertical), un baton du diable, des bollas....

Puis un couple de nouveaux wwoofers est arrives aussi, trop sympa, avec un bebe. Le mec a l'air cool, Kaze, des longues dreads locks, prof d'escalade, toujours a rire, ce mec vient de Gersey, une ile qui se trouverait entre la Bretagne et l' Angleterre...

Et une derniere wwoofeuse, Victoria une anglaise... enfain vraiment on s'est pose la question "Mais on est tombe la mauvaise semaine?!?" devant une telle equipe, qu'on a juste eu le temps de connaitre.

Et on a eu du mal a partir, j'ai l'impression d'avoir fais mes adieux pendant tout le dimanche et tout le lundi matin. C'est n'empeche la qu'on s'est rendu compte qu' apres 3 semaines passees a Tui on s'etait cree des relations, des amis, les gens s'etaient habitues a nous, certains attaches a nous.  Elsbeth, Alex, William, Franz, Lotta, Bettina....          Aller j'arrete sinon je vais ronger de melancholie.       

Donc nous sommes arrives hier soir a Nelson Lakes National Parc apres une pause a Takaka pour les courses et encore des adieux, et apres go pour 300 km de route.

On a tout de suite senti le froid en arrivant ici. On s'est pose au bord d'un immense lac a St Arnaud. C'etait magnifique. Ce matin on s'est reveille tot, on va aller organiser la rando que l'on prevoit pour 3 jours.

Le lac est peuple de canard auquels on a donne a manger donc ils ne nous ont plus lache apres. Et ce qui est frappent c'est le nombre de sandflies ici. Une cinquantaine me tournent autour maintenant que je suis immobile! Mais elles ont pas l'air de piquer pour l'instant...

Le 28 Janvier: le Kiwiburger.

               Nous sommes partis hier de Mamaki Farm vers 15h30. Apres avoir dit au revoir aux voisins et aux wwoofers, avoir rempli le carnet du wwoof destine aux hotes puis ramasse des pommes en bas de la ferme nous voila parti; Il faut passer recuperer mon passeport que j’avais oublie au garage de Kamo en gage d’honnetete pour le paiement!

Sur le trajet on se rememorera les galeres de l’autostop, avec les endroits strategiques de notre montee vers le Northland (il n’y a qu’une seule route) et les gens qui nous y ont pris.
40 km avant Auckland on prendra les embouteillages et on y perdra un temps fou jusqu’a la cite qui nous accueillait voila un mois. On prendra la premiere autoroute de Nouvelle Zelande qui traverse Auckland de Nord en Sud et a sa sortie on cassera la croute après 4h de route et environ 400km parcourus.
Temps pour moi de laisser le volant a Baptiste.
           La radio est difficille a capter c’est sur les airs de Red Hot Chilli Pepper, U2 et autres “What’s going on” (qui est la chanteuse deja!?) qu’on passera le temps et la route, 3 notes qui gresillent nous suffisent pour chanter a tue tete!

           En rigolant Baptiste evoquera l’envie d’un “Cheesburger,… Oh non! Un MacKiwi!” dit-il et c’est ainsi qu’en arrivant a Taupo vers 1h du matin Baptiste se fait son premier McDrive.
Si Solange lit ces lignes elle doit nous maudire!
Mais oui, après une cure de bonnes choses a la ferme nous avons craque pour le burger chaud servi en 2 minutes et englouti en 2 fois moins de temps.
D’autant plus qu’un gros panneau indique la promotion “KiwiBurger” a l’omelette et rondelle de betterave!

Mort de rire au bord du plus grand lac de Nouvelle Zelande—

          Je reprend le volant et nous atteindrons notre objectif National Parc après avoir depasse les cures thermales; National Parc est le bled le plus ininteressant jusqu’alors croises sauf qu’il s’agit du depart des randonnees pour le Mont Tongariro.
On cherche un endroit pour passer la nuit pas trop loin mais un peu (tranquilite et paisibilite pour dormir) et enfin a 3h on pose le camp.
En quelques minutes nous sommes installes dans la vanette au milieu de la foret prets a dormir après plus de 500 km de route.

Et puis on entend un bruit sourd, lointain mais qui semble se raprocher. C’est sur maintenant ca se rapproche et a grande vitesse en meme temps que le bruit augmente de volume… Une lumiere, un phare innonde l’interieur de la voiture! Le bruit est tellement fort qu’on crie presque pour se parler: “C’est con de s’etre gare juste au dessus de la voie ferree hein?!”
Mais ce fut le seul train de la nuit.

Le matin on retournera a National Parc pour des informations sur les randonnees. L’acceuil du seul backpackers restera desesperement vide mais qu’importe, au loin au milieu de la plaine immense se dressent 2 massifs montagneux.
L’un, le mont Ruapehu ou regnent de grandes plaques de neiges encore en cette saison. C’est la station la plus importante de tout le pays je crois bien.
Et puis sur sa gauche un volcan, le Mont N’gauruhoe. On le croirait tire d’un dessin anime aux graphismes simples: 3 coups de crayon tout droits, colle sur le Mont Tangariro.
Ironie du voyage, a la station essence pendant que je rempli le reservoir, un moustachu sort de sa voiture blanche et me demande si on doit payer avant a la caisse. Je repond machinalement mais ce mec me rappelle quelqu’un. Mais bien sur! C’etait notre voisin a l’auberge de jeunesse de Pahia!
Sa femme nous reconnaitra et on se souhaitera bon voyage après qu’on se soit bien vante de notre voiture!

L’apres midi on rejoindra Whakaka au pied du Tongariro, ici il y a des gens competents pour nous indiquer. Je troquerai ma fidelle casquette contre mon premier chapeau a la boutique parce que le matin lors de notre visite a l’auberge de jeunesse un Suisse de notre age nous dit:” Faites gaffe au soleil, moi j’avais pas de crème solaire…” resultat il a une mega croute jaune orangee de 4 cm sur le nez. Tres peu pour moi.

De la on va faire un petit tour de 2h pour se metre en jambe a travers la lande volcanique le long des rivieres fraiches avec vue constante sur le volcan a qui on promet de faire la peau le lendemain!
Le soleil tape fort mais a l’ombre on attrape vite froid. On fera de belles photos pres d’une chute d’eau d’une dizaine de metres. Sur les bords les goutelettes projetees remontent a l’envers sur le visage et dans mon short, c’est comme s’il neigeait a l’envers.
En fin d’apres midi on va monter jusqu’a la station de ski.
Je ne vais pas ecrire comme dans les bouquins que c’est vraiment etonnant le paysage lunaire qui nous est offert.
Trop tard c’est ecrit, mais je peux rajouter que la vue etait magnifique.

Pour en finir ce soir parce que je commence a fatiguer a cote de Baptiste qui dort deja (il est 22h) nous dormons ce soir sur un parking a Whakaka et demain on se leve a 5h pour gravir le Mont N’gauruhoe. Cette rando prendra 2 jours et nous dormirons dans un refuge. Les preparatifs ont ete minutieux et on devait dormir tot…

Le 1er Fev. 6h42 Walking on the moon,
En route pour l’ile du Sud.

            On s’est leve tot ces derniers jours. Ce matin j’ecris sur le quai de Wellington, dans 2 heures on embarque avec la voiture pour poser le pied (et les pneus) sur l’ile du Sud. Baptiste m’a fait remarquer: le 1er janvier on arrive en Nouvelle Zelande et le 1er fevrier on arrive dans l’ile du Sud.

Je regrette un peu de ne pas etre rester plus longtemps dans Wellington, en arrivant hier soir vers 18h30 nous avons deambule en ville pour reserver le ferry pendant une heure et il y reigne une ambiance tres sympa, les gens ont l’air detendu, s’assoient au bord d’un trottoir pour profiter d’un rayon de soleil, il y a une grande rue pietonne pleine de terrasses de café et de petits restaurants et il y a aussi de beaux parc et jardins comme celui ou nous prendrons notre repas du soir avec vue plongeante sur la ville au crepuscule. De la on reglera le reveil pour 5h30 ce matin meme.

          Mais je dois expliquer ce que nous avons fait ces 3 derniers jours: la randonnee, le Northern Circuit du Tongariro National Parc.
Nous nous sommes reveille a 5h30 pour un depart prevu a 6h30. Nous avons marche pendant 2 heures dans la lande autour du volcan, avons profite seuls du leve du soleil et aussi d’un arc en ciel “prive”.
Notre chemin a ensuite croise celui des randonneurs du dimanche, ceux qui se font deposer en bus la ou le parcours devient interessant mais qui le quittent avant qu’il devienne fatiguant.
            Les volcans apparaissent de plus en plus grands, nous traversons les vallees qu’ils ont forme lors de leurs eruptions.
Enfin le premier gros denivele a gravir.
Les Frodons et autres Hobbits ont vraiment du en chier! Oui, c’est dans ce massif qu’ont ete tourne une partie des scenes du “Seigneurs des Anneaux”.
800m de denivele avec nos sacs d’une douzaine de kg, je commence a sentir mes jambes. Apperement on a quand meme pris de l’avance sur le programme en arrivant sur le plateau qui separe le Mont Tangariro (1968m) et N’gauruhoe (2287m). On decide donc de cacher les sacs dans un coin et de monter voir le cratere de N’gauruhoe!
L’ascenssion est longue, 1h30, le pente est caillouteuse et de plus en plus abrupte, il n’est pas rare de prendre un mauvais pas d’appui et de glisser dans les eboulis.
Mais au sommet c’est dingue cette sensation de dominer les alentours, on voit jusqu’a la mer.
Quelques fumerolles s’echappent de ci de la, ce qui rappelle que le volcan est actif. Au fond du cratere il y a un napage de glace, avec le vent ici il fait assez froid.
Puis c’est la redescente. On descendra en seulement 30 minutes, dans les eboulis c’est comme faire du ski sans ski et sans neige, chaque emjambee fait glisser 2m plus bas et il faut eviter les plaques de rochers en surfaces pour viser “la poudreuse” de petits cailloux!

      Apres un tel effort je dois avouer que chaque montee est douloureuse et il y en a encore une grosse. Et la je galere un peu, un groupe d’ Allemandes va me passer devant mais elles me plaindront d’un tel effort avec un sac SI lourd! Merci les filles!
De ce point culminant (d’abord on rigolera avec Ba sur le groupe de nenettes qui prennent les panneaux en photo! et) on verra plusieurs lacs juste en dessous de nous. Ils arborent des couleurs etonnantes bleu clair vert turquoise dues a la presence de souffre qui leur confere aussi une odeur a la limite du ecoeurant genre oeuf pourri.
         C’est après une courte descente de ski on the rock qu’on s’arretera enfin pour manger un bout vers 14h. Avec le vent la haut il fait pas plus de 15 degres mais a present je sais qu’il ne reste plus que la redescente vers le refuge.
A nouveau sur les collines de lave, on descend progressivement vers un desert lunaire de gravillons ou aucune vegetation en dehord des mousses ne poussent, desert perseme de rochers qu’on peut imaginer s’ecraser violement et s’ouvrir en deux degueulants de lave… c’est ce qui explique leurs formes lisses sur les cotes et granuleux au centre.

         Vers 16h30 nous arrivons au refuge et nous y passerons une nuit seuls. Malgre le reveil regle a la meme heure que le jour precedent, nous n’aurons pas le courage de se lever avant l’aube, mais le depart a lieu avant 8h quand meme. Les premieres heures auront encore leur charme, le desert changera d’ambiance avec la lumiere matinale progressive et le sable changera de couleur. Les temperatures deviendront en meme temps moins supportables et nous ne seront pas mecontents en arrivant dans la foret de rejoindre le refuge suivant, symbolle d’etape pour manger une pomme et boire un peu, respirer.
La derniere partie, indiquee 5h30 sera la plus monotone, traversee de la lande entre les montagnes, petites descentes petites montees et grands plats sous un soleil agressif.
Nous mettrons bien moins de temps que ce qu’indiquent les panneaux mais nous seront vraiment soulages en arrivant après une premiere rando de 44km.

          Nous dirons au revoir au Tongariro National Parc et prendrons la route pour Wanganui, 220 bornes plus au sud en bord de mer, et on dirait qu’ils ont decide de refaire toutes les routes du pays juste pour notre passage ce qui limite vraiment notre vitesse dans le fracas des graviers du bitumes qui prennent élan colles aux pneus de la voiture et viennent s’ecraser sur la carrosserie.

On passera la nuit sur la plage après un bon repas de viande (!). Superbe plage au sable noir et troncs d’arbres echoues blancs, imaginez au soleil couchant la vue des vagues qui se deroulent…
Le lendemain matin on va chercher pendant un long moment un gararge pour reparer les freins de la voiture un peu uses; une fois la manipulation accomplie en debut d’apres-midi nous pourrons reprendre la route vers le Sud, pour Wellington d’ou part le ferry pour Picton, ile du Sud.
Sur le trajet on s’arretera sur une plage prendre un bain parce que la chaleur dans la voiture est a peine supportable.
Enfin apparait Wellington qui, je le repete pendant qu’elle disparait vue depuis le ferry, semble une ville tres attirante.
Nous y passerons plus de temps au retour.
En attendant on a en vue de faire rapidement un tour dans le parc de Abel Tasman.

Quelques heures plus tard:

Ce ferry est desesperement grand.
J’ai deambule dans les couloirs et les etages a la recherché d’une prise electrique juste pour refermer l’objectif de mon numerique qui est a bout de souffle, pas de photos de la traversee donc, ensuite je suis descendu jusqu’aux calles pour prendre le chargeur mais l’acces est interdit… je suis remonte au 10eme appelle “Bain de soleil” mais la c’est plutot “Vent force 4” et je me suis donc et echoue comme une cinquantaine d’autres dans la salle TV et jeux videos du 7eme, affale sur une banquette…
Je sais pas si c’est le bateau ou si c’est moi qui tangue, on a Baptiste et moi des gueules pas bien reveilles…

           Mercredi 16 Janvier   

 

    Voila donc 3 jours que nous sommes arrives dans la communaute de Mamaki Farm.
C'est un petit village dans le bush (la jungle environnante, les fougerres arborescentes...) compose de 6 maisons avec possibilite d'une 7eme mais les habitants ici hesitent a faire venir une autre famille ou bien construire une salle commune, une common house en definitive.
        Moi je le comprend comme un equilibre fragile, je veux dire les relations entre les habitants se doivent d'etre toujours dans la meme optique et la meme entente, rester dans une direction de developpement commun et ici c'est un village ecologique.
Tout le monde ne peux pas faire ce qu'il veut.
Les grandes decisions se discutent et se prennent en groupe.
C'est clair mais a l'application ca me parait un peu complique...

            En tout cas, mis a part ces contraintes relationelles ici c presque le paradis comme je l'ai dis plus tot.
La foret est magnifique tout autour de nous.
Les gens chez qui nous sommes sont super sympas. Solange et Bryan sont a l'origine du projet du village, ils ont construit la premiere piece dans laquelle ils vivaient il y a environ 25 ans.
Je ne peux pas m'empecher d'ecrire qu'ils ont 3 enfants qui ont l'air d'avoir bien des belles vies: Tui, 27ans est devenue chanteuse, Maya, 23ans est partie en Australie pour gagner de l'argent et Paco est champion de surf. Aucun d'entre eux n'est la en ce moment.

Bryan a construit la maison sur 4 niveaux de terre differents. Solange s'occupe du jardin bio.
Ici il y a tout le confort contrairement a chez Andy, avec 2 pcs avec internet, 2 toilettes etc... Nous mangeons beaucoup de produits frais et aussi grace aux echanges entre les habitants, notemment Claus, le voisin qui donne du lait de chevre pour faire des yahourts, il y a aussi des ruches pour le miel, et tous les jours nous avons des oeufs frais grace aux poules, et au bas du village il y a des parcelles de fruitiers.
Bryan fait de la bierre, Solange fait parfois son propre pain, bref c'est pas totalement l'autonomie mais c'est vraiment un mode de vie sympa et respectueux de l'environnement qui s'en approche.

        Nous ne sommes qu'a 4 km de la plage et la aussi c'est paradisiaque!
Mon premier, c'est la mer bleue propre et calme.
Mon deuxieme c'est du sable fin et clair,
Mon troisieme c'est la vegetation qui se jette brusquement dans les vagues.
Mon tout, c'est la plus belle baie dans laquelle je ne me suis jamais baigne.

        Sous un soleil de plomb, on va y nager lorsqu'il fait trop chaud pour travailler, le sable est brulant sous nos pieds.
La c'est encore les vacances alors il y a un peu de monde pret du petit parking, mais c'est rien compare a ce que l'on connait.
Bryan et Solange se battent pour proteger cette baie des investisseurs. Ils ont monte une association et pris un avocat pour les empecher d'y construire des complexes touristiques.

        Parlons un peu du travail que nous faisons ici. Un peu de jardinnage le premier jour (avec les chapeaux de paille on travaille ici!) mais sinon le vrai chantier c'est la teinture de la maison. C'est different de la peinture au niveau ecologique du produit, mais au resultat la maison paraitra neuve arborant ses nouvelles couleurs argiles et ocres.
    Bryan s'occupe de laver les murs et nous aide ensuite Baptiste et moi a "peindre".

J'ai pas beaucoup eu le temps de me ballader dans le bush (la jungle) autour de la maison car ces derniers jours je m'affairais pas mal a mettre sur pied le blog, mais hier soir apres le repas chez le voisin, sa fille nous a emmene faire de la balancoire dans la nuit au milieu de la foret.   
    Faut voir ce qu'ils appellent balancoire ici!
            Un bout de bois de 40cm accroche en son centre par une corde qui finit dans un arbre genre 5 ou 6m plus haut. Y'a un devers et tu dois passer entre 3 arbres... 

Lorsque la fille est montee dessus et a dit:"Turn the lights off" (litteralement "Eteignez les lumieres") pour se retrouver dans le noir complet et qu'on l'a entendu se balancer dans le vide et crier, on a cru qu'elle su tuait sous nos oreilles.

Bien entendu non, elle s'est pas tuee, mais c'est assez flippant au debut et assez casse-gueule...
                                demandez a Baptiste!

    Enfin voila, ce soir on a encore mange chez Claus et on a visionne un petit reportage sur le voyage de nos hotes au Maroc (tres beaux paysages et chouette montage Bryan!) et puis un film, un one man show de Robert Newman sur le probleme du petrole et de la crise que l'on devrai bientot connaitre a pas faire gaffe a cette ressource.
Dommage qu'a cause de notre anglais so bad on est pas tout compris, ca avait l'air interessant (et drole).

 Dimanche 20, les nouveaux wwoofers et la voiture!

    Tout a l'heure a la plage Baptiste m'a dit:"Ca fait deja 10 jours qu'on est la!" Deja!
Que le temps passe vite; meme si en fait ca fait qu'une semaine...

Des wwoofers sont arrives Jeudi en fin de journee: un couple... de francais! Ca nous aide pas pour progresser notre anglais dans cette maison plus francophone que jamais mais il y a une super ambiance.

Celine et Quantin ont notre age et sont bons delire. Ils ont rapidement achete un van a Auckland avant de venir alors on a pas mal discute des assurances, des bons plans et des mauvais etc...

L'histoire de la voiture merite d'etre raccontee, c'est un petit concours de circonstances: Avec Baptiste on a cherche sur un site de vente aux encheres des voitures et vendredi nous sommes alles les voir en ville avec Solange au garage. En y allant on a repere une Ford break rouge au bord de la route qui avait l'air pas mal. Au garage apres avoir inspecte les bagnoles toutes aussi nazes les unes que les autres (petite anecdote: j'en ai remue une pour verifier les amortisseurs et un filet d'huile s'est mis a couler sous le moteur... et les amortisseurs etaient morts aussi!).
Nous avons donc rencontre le proprietaire de la Ford au bord de la route et on a emmene la voiture au garage pour une inspection qui a revele quelques defauts suffisants pour laisser tomber l'affaire.

Mais c'est le gars du garage qui nous proposera une autre bagnole.

Une Toyota vanette (comme le Chrysler Voyager de Magali) Diesel, Manuel, annee 1992, 140 000km, avec le WOF (simple controle carrosserie mais obligatoire) et le type nous offre une partie de la Registration (equivalent de la vignette) en compensation de l'examen de l'autre Ford qu'on a paye 120$.
On lui a laisse 200$ et la voiture jusqu'a lundi pour qu'il la prepare. Donc demain on retourne a Whangarei et j'espere conduire notre voiture pour le retour a Mamaki!

        Sinon on a fini la peinture hier samedi, tant mieux, d'abord parce la peinture c'est bien mais pas trop longtemps et ensuite parce que une tempete d'une semaine est attendue.
        L'apres midi Bryan nous a emmene tous les 4 pour une petite balade dans le bush, on est monte tres vite sur les cretes et dans la jungle il nous a donne quelques explications sur les arbres et la chasse aux opossums, il nous a montre que les jeunes pousses aux extremites des liannes se mangent et que celles de fougeres sont tres bonnes a faire frire.
       On a continue de monter et en traversant une derniere barriere d'enclos pour les vaches et il a dit avec son accent anglais: "Bienvenue en Suisse!"
On s'est assis un moment dans le champ bien vert qui dominait tous les autres ainsi que les coins de foret de coniferes alentours.

    En redescendant on s'est arrete dans le ruisseau pour ramasser du cresson. Quand Bryan l'a vu il s'est excite comme s'il avait trouve des champignons. Nous on connaissait pas, mais le soir on l'a mange en soupe et on s'est encore bien regale...

Aujourd'hui il a fait mauvais toute la journee donc on a travaille a l'interieur a faire le menage et le rangement (pas trop mon truc mais bon) et puis on est parti avec le van de Celine et Quantin a la plage pour voir la mer dechainee. On s'est baigne dans les vagues monstrueuses, les courants etaient puissants c'etait bien cool. On regardait plus loin les beaux rouleaux se former et s'ecraser, avec le vent les gouttes d'eau nous fouettaient le corp et le visage.
    Et quand on est rentre pour se mettre au chaud on s'est fait des crepes au sarasin qu'avait prepare Solange! Elle est pas belle la vie?!

 Mercredi 23, 23h30

                        Par ou commencer? ou plutot que racconter?
        La tempete annoncee s'est revelee n'etre que 3 jours sans soleil, petites pluies et bourrasques de vent mais rien de terrifiant.
        Cela nous a permis de profiter de la mer, des grosses vagues, quand on se sent comme dans le tambour d'une machine a laver, le sable griffe les epaules puis on est recrache par la mer comme un un vulgaire dechet sur la plage dans la mousse de l'ecume. C'est tres amusant!
    On a aussi fait une petite apres midi de surf, mais comme toutes les fois ou je me suis essayer a ce sport j'ai eu un sentiment d'impuissance face aux vagues: c'est tres dur le surf, tu rames 3m en avant, quand arrive la vague tu fais le canard comme tu peux pour passer dessous (et te cramponner tant bien que mal a ton bout de resine), puis emporte par le courant tu recules de 10m...
C'est decoureageant en un sens mais l'espoir de surfer correctement une vague une seule est plus fort.
                Je dois aussi parler de la performance de Quantin en bodyboard, il a pris quelques jolies vagues, a bonne vitesse en partant bien du haut de la vague, en riccochant sur l'eau le sourire colle aux dents et les locks au vent, trop fort!

   La voiture est assez bien, mais y a un truc qui enerve, c'est qu'elle demarre pas au quart de tour; elle demarre toujours, mais jamais de suite! Bon on va arranger ca parce qu'on doit repasser au garage, on a pas pu payer toute la voiture l'autre jour a cause de la banque (ils ne nous laissent pas retirer trop d'argent, c'est gentil de s'inquietter). Donc on en profitera pour lui demander un peu ce qui se passe.

Aujourd'hui apres avoir bosse a faire un nouveau poulaillier avec Quantin (je crois pas avoir ecris qu'en general c'est moi qui m'occupe des poules, les nourrir et prendre les oeufs... ce serai pas mal des poules a Villecroze!), on est parti pecher des sortes de grosses telines a Ngunguru sur un banc de sable.
        Ca partait assez mal, apres en avoir trouve seulement 3 sur la plage on a traverse a la nage le courant pour mettre les pieds sur le banc; au bout d'une demi-heure de recherches, alors qu'on commencait a avoir froid et blazes d'une mauvaise info de Solange qu'il y en avait soit disant plein on a failli retraverser pour repartir; moi j'ai dis a Baptiste qu'on pouvait traverser a la nage jusqu'a la plage d'en face pour voir s'il y en avait. En ce sens, 15m devant moi, Baptiste de l'eau jusqu'aux genoux me dit "Y en a plein, juste la viens voir!" 
On a hallucine! Accroupis dans l'eau on plongeait les mains dans le sable pour sortir des poignees de coquillages! On a du rester sur 5m carres pour se ramasser un grand sceau de peinture de telines pour le repas que Celine, qui est bretonne a preparee avec une persillade au beurre sale et a l'ail, un delice.

            Ce voyage en Nouvelle-Zelande se revele etre un pur voyage culinaire!

L'affaire de la plage de Matapourri avance de jours en jours et nous en suivons, inquiets, les episodes. Solange n'aura peut-etre pas a attaquer au tribunal les investisseurs qui seraient des adversaires de taille, puisque par un accord elle a reussi a les faire attaquer eux memes la mairie et les intermediaires qui ont laisse une telle situation se mettre en place.
    Je trouve ca (nous trouvons tous ca) vraiment formidable et respectable que des gens comme Solange et Bryan menent un combat comme celui-ci, corps et ames.
Je n'ai pas non plus parle de Zelka, une amie de Solange tres engagee que nous avions rencontre la 1ere semaine avec Baptiste.
Elle, elle a obtenu l'interdiction de production d'OGM dans tout le territoire du Northland, et c'est le premier en NZ. Ils esperent tous que le reste du pays, region par region, en viendra aux memes restrictions.
                                Je me repete un peu, mais respect la.

 

Pour finir ce soir, nous avons decider de quitter Mamaki pour continuer notre route vers le Sud ce week-end. On pourrait rester, on est tellement bien ici on ne voit pas le temps passer. Donc il est prevu de s'arreter en descendant au mont Taranaki (si je me trompe pas) pour se faire une bonne rando. Il parait que par beau temps depuis le sommet on voit l'ile du Sud. Ensuite nous prendrons le ferry avec notre belle auto pour rejoindre l'ile du Sud.   

 

...Chez Andy...

 

Le 8 -vers 20h..

J'ecris pour tuer l'ennui.
Je commence a etre lasse du sejour chez Andy. Le travail avance vraiment au ralenti et encore plus quand il pleut!
            Ce matin on a nettoyer les fenetres (on a passe les 2 premiers jours a les poncer, combler leurs trous au mastic et reponcer) puis on a refixer celle du tipi, puis apres le repas il s'est mis a pleuvoir.
    Depuis j'ai lu 100 pages de Stephen King...
Mes coups de soleil attrapes hier me tirent le dos. Avec Baptiste nous sommes restes la journee a bosser au soleil pendant que les autres s'affairaient aux courses et autres activites loin du camp. Ca nous ai un peu monte a la tete,             c'est normal non?...

        Le plancher du tipi est degueulasse. Non seulement l'epaisse couche de poussiere, trainent ici et la toutes nos affaires desordonnees, des cartons, des livres, des chandelles et de la cire, une bouteile de vin vide... meme la moustiquaire s'est cassee la gueule.
       C bien a l'image du chantier ici...

    Ces quelques heures a rien faire m'ont aussi rendu un peu melancholique: j'ai pense a mes amis qui me manquent deja un peu (ca fait qu'une semaine que j'ai quitte la France, il doit en rester une trentaine!) d'autant plus que mon portable refuse toujours d'emettre  le moindre sms a 30 centimes!
     Pas d'acces a internet, c'est chiant.
J'ai une bague a racconter a Brice il va l'aimer c'est sur.
    Si tout se passe bien on pars d'ici dans 2 jours, apparement Solange est prete a nous accueillir pour des travaux de peinture, mais elle n'a pas encore laisse d'adresse.

Le 10 - Kerikeri

Je profite du bureau du cyber cafe pour faire un petit point.
    Nous avons quitte le "Andy's campsite" ce matin vers 11h, le temps est tres humide, il bruine beaucoup.
Finies les parties de cartes rebondissantes de ces derniers soirs dans la cuisine ouverte de Andy.
Sur le mail Solange a laisse son adresse mais elle nous demande de venir que le 13! On a 3 jours pour faire 60 bornes...   

Meme jour, 6 heures plus tard-

Nous voici arriver a Pahia en bord de mer. C'est a seulement une vingtaine de bornes de Kerikeri.
        On est arrive a l'auberge de jeunesse YHA (reconnues dans le pays, et vraiment la c'est propre et ca inspire la confiance, pour 23$ la nuit).
    Apres le cyber cafe ce matin on a fait quelques courses et mange: au menu sandwiches poulet-farci avec pain aux olives, mangue en dessert et cafe (turc bien sur), le luxe quoi.
    J'ai pas trouve tres sympa l'ambiance de Kerikeri, devisage toute la journee, les jeunes se la petent la bas genre casquettes US accelerent un max quand ils passent a cote de toi, les vieux etaient grincheux, les touristes n'avaient pas l'air bienvenus, pas meme au supermarche.

Ici tout est different: Baptiste a dit "le St Trop' " du coin en moins frique, mais les backpackers hostels sont nombreux, on en a bien vu 6 ou 7 et presque tous complets (dans la rue ou nous sommes il y en a deja 3!)
        J'ai oublie de parler du vieux loufoque qui nous a pris en stop:
il a avoue detester les francais et que s'il avait su qu'on en etait il ne se serait pas arrete! Sympa...
mais il a rajoute en nous deposant "It was a joke!", tandis qu'un Israelien hyper barraque se jete sur Baptiste pour lui proposer un endroit ou dormir. Il a tellement insiste devant notre hesitation que c'en ai devenu louche et nous avons refuse de le suivre. Va savoir...

Le 12:    Whangarei   -  LA ville du coin!

Je profite a nouveau d'un petit moment de solitude au bord de la route a garder les sacs pendant que Baptiste court de l'autre cote de la ville, vers une cabine telephonique ou il a oublie son carnet!         XO

On a finalement du venir en ville, ce qu'on voulait eviter pour le stop, mais on a oublie de noter le numero de Solange et ya pas un bled avec internet sur une heure de route qu'on vient de faire...

    Notre sejour a Pahia ete sympa: dans notre chambre il n'y avait qu'un seul occupant, un allemand d'une quarantaine de piges du nom de Andreas qui nous a offert un bon coup a boire le soir meme: quand on a eu fini les 2 litres de vin rouge neozelandais, tres bon vin d'ailleurs, on lui a a notre tour payer une bierre sur la plage.
    C'est la qu'on a appris (decu) que c'etait completement illegal de consommer de l'alcool sur la plage! (mais on a pas eu de soucis avec ca heureusement)
    Ce type voulait meme nous offrir une tente mais avons refuse faute de place.

Le lendemain on a du se lever un peu tot pour sortir des chambres avant 10h.
Puis on a decide qu'il etait bon de continuer vers le sud, en direction de Matapourri chez Solange.
    Le stop n'a pas fonctionne et on a marche 2h je pense.
On a vu un petit chemin, un ponton en bois qui traversait un marais, alors decu du stop on s'y est engoufre.
On a fait une petite balade dans la foret, avons profite d'une jolie vue sur Bay of Island avant de redescendre  sur une plage privee dans une certaine English Bay.

           -(J'me demande bien ou en est Baptiste avec son callepin?!?)-

        Donc on arrive sur cette petite plage tranquille, et un mec style rider nous accoste depuis la rambarde de sa barraque et nous offre un verre, sympa.
    Certes sa demarche etait commerciale mais avait l'air d'un bon plan:

en fait il avait sa petite boite de plongee sous-marine et activites nautiques.
En prime, le lendemain il nous descent en voiture sur sa route d'Auckland apres la nuit passee ici meme. On est donc reste la, a Opua.

        1 heure apres, on a pris le bateau et sommes partis a la decouverte de Bay of Island...

-Je vois Baptiste qui rapplique, je continuerai plus tard-

Dimanche 13

Je leve le suspense tout de suite, mais il s'est passe encore beaucoup de choses depuis hier et j'ai meme pas fini le recit de Opua...
        Donc Baptiste a retrouve son callepin!

A l'heure ou j'ecris nous sommes a Mamaki Farm mais "Avant gout du paradis" pourrait en etre le surnom. J'y reviendrai plus tard.

            Reprenons notre journee en bateau.
        Nous avons donc pris la mer a bord d'un petit bateau avec James (le gars de la plage) et son equipage, Michael, Steve et Tracy et aussi Michelle la seule plus ou moins cliente comme nous.
On a traverse la baie pour faire le plein de fuel sur l'ile de Russel qui est le siege de la plus ancienne colonnie Europeenne en Nouvelle Zelande. Puis avons repris l'ocean et la nous avons rigole, le bateau en franchissant vagues et creux avec la vitesse faisait des bonds  et avec le vent l'eau eclaboussait James qui a enfile au fur et a mesure sa combinaison de plongee, masque et tuba. Il est drole ce James, la tete hors de l'embarcation il prenait vraiment une douche a chaque grosse vague!
                    Nous nous sommes arretes sur l'ile du Capitaine Cook; avec Baptiste on a un peu nage dans les rochers avec palmes et masque, j'y ai vu de tres gros poissons, des oursins par milliers, des restes de moules grosses comme ma main et des petites etoiles de mer a 5 branches courtes, bleues turquoises dessus et blanches dessous.
                    Cette ile proposait aussi en son sommet une vue magnifique des alentours, la plage tranquille de sable ou l'encre etait posee, orientee vers le territoire et de l'autre cote les falaises abruptes et les rochers ou venaient s'ecraser de puissantes vagues abritaient une petite crique; au loin des ilots parsemes a la vegetation dense jusque dans la mer.

        On a repris le bateau pour que James et Michael pechent des coquilles St Jaques. Le hic c'est que nous a la surface on commencait a avoir vraiment froid, surtout moi dans ma combinaison mouillee.

            En rentrant a English Bay nous avons pose la tente devant chez eux (courtes negociations pour ne pas payer ce service, je passe les details) puis tout le monde s'est affaire a la preparation des brochettes de St Jaques... Bananes, oignons, bacon, poivrons nappes de sauce au miel et soja grilles au barbecue! (il faut vraiment jeter un oeil sur le blog de Baptiste pour des photos allechantes, le lien est quelque part dans mon blog...)

        Le lendemain matin, c'est Michele qui nous conduit jusqu'a Whangarei, j'ai explique avant le probleme de l'acces a internet,  petit tour au cyber cafe, puis cabine telephonique (celle la meme ou Bapt a laisse son carnet entre 2 pages de botin!) on a vite fait du stop et en 3 voitures seulement nous voici depose juste devant la ferme,
                    la Mamaki Farm and Village...

Journal de bord.

Voyage au bout du monde, la Nouvelle Zelande

            Le 2-1-08

Le flashback:

Je suis parti le 28 au matin de villecroze et depuis le temps et l’espace sont devenus tellement flou—

J’ai vu tellement de choses interessantes et de lieux differents (et je sais pourtant que ce n’est que le debut), je m’etais promis de tout ecrire au fur et a mesure pour ne pas oublier un seul detail, mais voila, le rythme effrene qui nous etait impose jusque la ne me l’a pas permis.

Alors retour en arriere.

            Vendredi 28 au soir après un long voyage Villecroze-Malakoff avec Brice et ma mere nous arrivons chez Nadine. Champagne et foie gras, fetes de fin d’annee obligent.

Apres avoir depose Brice a la gare nous visitons Paris by night dans la twingo noire de Nadine qui se faufile dans la circulation.

La memoire saturee je disais plus haut, je ne me rappelle plus de tout ce que j’ai vu, mais tout ce que j’ai vu etait monumental: j’ai aime la conciergerie, la colonne Vendôme, le Louvre, les Champs Elysees et puis la Tour Eiffel, par chance nous y arrivons a 22h juste a l’heure et elle scintille de 1000 feux…

            Le lendemain, on ira manger dans un tres bon restaurant grec avant que je retrouve Baptiste aux Halles je crois, place Beau Bourg, je ne sais pas moi, la place aux enormes tuyau, musee d’art moderne et contemporains, ambiance sympa, des spectacles de rue, de la musique, des Chinois qui vendent des affiches, des touristes du monde entier qui achetent des souvenirs…

Avec Baptiste et sa copine on va boire un coup dans le marais le quartier gay de Paris; on discute et on rigole… ca me fait du bien de parler avec des jeunes! Ensuite je prends meme le metro de Paris seul pour me rendre chez Nadine, qui me montrera après le repas ses photos de NZ. J’en reverai toute la nuit!

         

             Rendez vous a 10h a l’aeroport le lendemain. Clemence, Christiane, Brice et ma mere etaient la.

Apres une severe altercation avec une vieille impatiente les adieux sont dechirants… en fait pas vraiment: moi je suis super excite, content de partir, mes amis, mes proches me manqueront c’est sur, mais la je ne suis pas triste.

            Le vol est super long. Par le hublot pas grand chose d’interessant, il fait nuit rapidement, quelques illuminations de villes, on se rabat sur des films en anglais et des jeux d’arcade… vivement la Chine.

            En arrivant le soleil se leve sur les nuages la lumiere est magnifique, en France avec 7h de decallage il est minuit et demi.   

            On se renseignera ensuite s’il est possible de sortir de l’aeroport pour aller dans Hong Kong, on hesite un peu mais on ne le regrettera pas: on profitera de 3h30 d’emerveillement dans cette ville etonnante! En sortant du train de l’aeroport on tombe sur les grate-ciels immense au Coeur de la ville, a leur vue on perd l’equilibre! Nous, il nous faut de l’action (ha ha), muni d’un mini plan du coin on se lance dans les dedalles des rues; moi je veux 4 cartes postales. Les grands axes la bas sont pleins de couleurs: les vehicules, les pancartes au dessus des routes, les facades d’immeubles, tous confits d’inscriptions de pubs, chaque objet tente d’attirer le regard, il y a enormement de bruit, de mouvements, les trottoirs sont bondes.

Au milieu des immeubles une allee semble mener a un parc; les arbres la bas sont immenses, la vegetation exotique semble degouliner dans la ville, c’est etonnant.            

On verra quelques jardins, on empruntera quelques passerelles qui enjambent les routes pour se retrouver dans le “Hong Kong Downtown”. Les petites rues confines ou les boutiques se chevauchent: tu peux trouver vraiment tout et n’importe quoi dans une boutique de 9m carres. 

Par dessus tout ca, on tombe dans le marche: j’essaye d’ imaginer les trottoirs vides, ca doit faire 4m de large, et bien la, de chaque cote les etandages font 2m obligent le slalom!

Atmosphere mega confines, limite oppressante des fois on leve la tete et on voit pas le ciel entre les lampions, les toiles de tentes, les enseignes suspendues et les poulets et meme poulpes seches pendus!

On achetera 2 thes aux gouts bizzares (reglisse, chanvre,epices…indescriptibles en fait) et des fruits exotiques, moi j’aime bien le fruit du dragon…

            Dans le train du retour on va rencontrer Mona, une belge qui habite en Chine et nous en dira davantage sur la censure la bas et les problemes du pays mais aussi pourquoi elle aime y vivre.

            Je passe les details administratifs de l’aeroport et meme le vol HGK-Auckland durant lequel on va dormir, mine de rien on a fait le tour de l’horloge sans dormir… A moment donne le pilote nous souhaitera “bonne et heureuse annee’’… Genial, pas de champagne.

            

              En arrivant a Auckland j’aurai 2 mauvaises surprises: quelque part entre 2 des points les plus eloignes de la terre un enfoire m’a pique mon couteau Suisse plus les outils (et meme la p’tite boussole thermometre que m’a donne Bob avant le depart) que j’avais rassemble dans une poche de mon sac. Ensuite un elastique de ce sac a du peter sur un des tapis roulant ou je sais pas ou…

Bref 10 minutes après notre sortie de l’aeroport, je range mon pull et j’enfile mon short de bain!

                        Arrivee a l’auberge de jeunesse:

            Pas d’acces aux chambres tout de suite. Ils nous laisseront prendre une douche reparatrice et tellement desiree, les sacs laisses a l’accueil on va pouvoir fouler le sol d’Auckland de nos pattes et d’ailleurson va bien trainer notre gueule partout, puisqu’il est pas encore midi: magazin specialise dans le camping, office du tourisme, supermarche, nord sud, est ouest, tout tout tout (le maximum en tous cas) on va meme se poser dans un parc allonges sentir la fatigue…

            En debut de soiree on vient a l’auberge pour recuperer les clefs de la chamber, on est tellement fatigue qu’on fera meme pas l’effort d’etre aimable, juste celui de faire semblant de suivre le calcul du prix a payer pour 2 nuits.

            19h30: J’aurai pas du m’allonger 10 minutes pour recuperer, parce que je me reveille a 23h30 dephase… Baptiste non plus n’a pas bouge… Je me glisse sous mes draps.

Le 3 Jan:

            Se renseigner, s’equiper, se projeter, reflechir a tout ce que nous allons faire, contacter, rencontrer des gens… et puis marcher dans Auckland tout au long de la journee; tourner virer.

Nous avons rencontrer 2 francais a l’auberge de jeunesse, Farid et sa copine… ils font un tour du monde. 2 americains backpackers, ils ne sont meme pas en regle… 2 francaises qui cherchent un van, Aurelie et Marie, cette derniere est originaire de St Raphael! On a leur adresse mail pour plus tard. Une jeune allemande, Miriam 19 ans, mais pas assez aventuriere pour nous suivre. Sans oublier l’australien a la “Crocodile Dundy Style” avec 3 grammes dans le sang et ses histoires de mouches thermo-isolantes!

            Une derniere nuit dans cet hostel qui devient de moins en moins sympa: on nous a piquer notre jus de fruit et meme notre viande! Bref.

Ce matin reveil a 8h30 et on s’organise pour quitter Auckland; on prendra le bus a 13h30 pour Albany un peu au nord… normalement l’autostop y sera plus facile…

                        Nous y voila… Le 4 au soir.

L'autostop ca vous gagne:

Je suis presque sur d’oublier une centaine de details tellement il s’en ai passé des choses en 24h.

En une journee nous rejoindrons le Nord de l’ile en autostop (entre 250 et 300 km). La bas un job nous attend chez Andy…

Le probleme avec l’autostop, c’est que tu sais jamais a quoi t’attendre, combien de km tu vas parcourir, combien de temps tu vas attendre sur qui tu vas tomber, c’est vraiment l’aventure.

La premiere voiture qui s’arreteranous liberera d’une bonne grosse demi-heure d’attente et de marche en bord de route. Etonnement c’est une femme seule d’une quarantaine d’annee avec une grosse Audi qui nous prend; en general tu attends plutot des vans pourris de backpackers, ou des vieilles bagnoles…

Puis on va croiser des jeunes cingles casquettes a l’envers qui conduisent le pied dans le phare comme dirait mon oncle Jean-Francois!

En tout ce sera 7 voitures differentes qui se relaieront (pas bien sur de mes conjugaisons sur celui la…) notre avancement; un autre jeune aux dents pourries qui nous demandera de l’argent avant de nous laisser dans un coin ou les voitures ne peuvent pas s’arreter tellement elles vont vite. Ici on va un peu perdre espoir: bientot la fin de l’apres midi, meme pas un tiers du parcours accompli, peu de bonnes rencontres, losrqu’une voiture s’arrete sans meme qu’on le demande pendant que nous marchions.

La, un certain Jack va vraiment nous simplifier la tache; une heure de route et des discutions interessantes, il fera meme un petit detour pour nous mettre  dans le bon chemin.

            Puis en 10 minutes il y aura 2 nenettes qui s’arreteront mais on refuse, elles ne vont vraiment pas loin…(…pourquoi est ce qu’on a refuse!? Elles savaient  bien que ca nous aiderait pas beaucoup…)

2 gars “rastas vibration” qui nous offrent au passage 2 canettes pour seulement 2 km en leur compagnie et enfin l’australien; lui aussi nous aidera bien: il va justement a Kerikeri la ville un peu proche de notre objectif. Encore une heure de route a 150 km/h!

(C’est d’ailleurs un peu fou comme les gens ici conduisent vite).

De la, un dernier p’tit jeune francais en van (qui nous parlera vraiment beaucoup en 400m d’autostop… devait se sentir seul…). 

Et puis la nuit commence a tomber et plus personne ne nous prendra, on le sais donc en marchant au bord de la route on chercheun coin sympa ou planter la tente.

            Je suis (nous sommes) vraiment fatigue, plein les pompes, on a pas encore mange de la journee, la lumiere s’attenue…

            

A 21h30, le coin camping est installe.

A 22h nous aurons mange notre salade de soja carottes saucisses et le plat de Noodles.

On s’allonge enfin dans nos sacs de couchage, j’espere passer une grosse nuit reparatrice.

            Les moustiques vont s’acharner pour que cela se passe differement!

On va aussi entendre un couple s’engueuler, si fort et si violement qu’on va presque flipper.   Et enfin, on va entendre un bruit louche juste a cote de nous dans les fourres; je dois expliquer que la tente a Baptiste qu’il a faite faire lui meme, c’est seulement une toile rectangulaire posee sur un fil tendu. Autrement dit c’est la belle etoile sans les etoiles. Ce bruit louche donc, comme un grognement regulier et longuement repete comme si l’animal avait le hoquet, c’etait un possum, mais il ete en fait tres timide…

Enfin bref une nuit agitee quoi…

                                 Le lendemain matin on va se faire prendre en stop tres vite et rejoindre Kaeo. De la, on contacte Andy qui viendra nous chercher en compagnie de Camille, une francaise de notre age, wwoof aussi.

            On monte dans le van amenage de Andy pour monter dans la foret sur le site de sa construction.

Il s’agit d’une maison en bois et en dobby. Pour l’instant il n’y a que l’armature en bois, 2 etages et les fenetres.

           1 cuisine amenagee a l’aide de bambous et de taules, 3 chambres dispercees dans la colline qui sont 2 caravannes et 1 tipi en dobby (c’est donc un melange de sable, d’argile et de papier mache,+ peinture pour la couleur) 1 douche ouverte a la nature (eau tiede s’il fait vraiment beau et chaud); tout ca me rappelle exactement l’epoque ou Dominique habitait encore dans son tipi dans les pyrenees… vraiment le meme souvenir… c’est cool ici.

                               Andy est un anglais d’origine, il est sympa, il y a aussi Aaron, un wwoofer americain.

On bosse tranquilement pendant la journee puis le soir après le repas on fait un feu de camp. Pour les taches menageres (c’est pas vraiment du ménage!) et meme pendant le travail, c’est chacun apporte sa pierre a l’edifice a son rythme, y’a pas de prise de tete. Toute la journee on boit du café ou du the. Bon le hic c’est qu’il y a aucun acces internet, (et puis on est trop loin de la ville la plus proche)…

(Pendant que j’ecris j’entend parler Baptiste de Sidanta et de Bouddha, j’ecoute d’une oreille a mi chemin entre curiosite et etonnement…) 

                        

Bref, donc, voila, bon.

On sait pas combien de temps on va rester pour l’instant. Depuis l’autostop on pense vraiment a trouver une voiture, ca nous simplifiera grandement la vie.

Vers le 12- 13, normalement Solange (le contact de Baptiste par intermediaire d’une longue chaine de connaissances) devrai pouvoir nous recevoir.

Ensuite on prevoit de visiter l’ile du sud au mois de fevrier pour beneficier des temperatures encore clementes).

           Hong Kong: